Traverser les murs opaques

Marion Collé

Création pour cinq interprètes circassiennes travaillant l’aérien (fil, funambule, trapèze ballant) ce spectacle explore la thématique du soulèvement, de la résistance au sentiment d’impuissance.

Partant de ces enjeux, et inspirée notamment par les travaux de Georges Didi-Huberman, Marion Collé questionne, politiquement et poétiquement, l’acte d’écrire et celui de se soulever. Le cirque apparaît alors comme un langage rêvé pour raconter cette envie de lutter contre l’immobilisme et la désensibilisation.

Traverser les murs opaques est aussi un recueil de poésie en cours d’écriture par Marion Collé, qui paraîtra aux Editions Bruno Doucey en 2023. Le spectacle s’appuiera sur certains de ces poèmes, sous des formes diverses. 

 

 

Mentions de production

Production : Porte27

Coproductions : L’Agora, Pôle national des arts du cirque, Boulazac ; La Comète, scène nationale, Châlons-en-Champagne ; Le Nouveau Relax, scène conventionnée, Chaumont ; La Machinerie54, scène conventionnée, Homécourt ; Le Cirk’Éole, Montigny-les-Metz ; Théâtre des Quatre saisons, scène conventionnée Art et création, Gradignan.

Traverser les murs opaques a reçu le soutien de la DGCA au titre de l’Aide à la création – Cirque ; de la Région Grand Est – Aide à la création et Aide aux outils de promotion ; du Département de la Marne et de la SACD – Processus cirque en 2020.

Le Collectif est conventionné par la DRAC Grand Est et soutenu par la Région Grand Est

 

Distribution

sur une proposition de Marion Collé
avec Anne-Lise Allard, Julia Brisset, Marion Collé, Amélie Kourim et Chloé Moura
Scénographie de la lumière Sylvie Mélis
Poèmes Marion Collé
Musique Simon Thierrée
Création sonore Aude Petiard
Création costumes et textiles Aurore Thibout
Accompagnement scénographique Suzanne Sebö
Regard extérieur Fanny Sintès, Carole Fierz, Valérie Lamielle
Accrocheur-rigger Fred Sintomer
Régie générale Adrien Wernert
Régie lumière Titouan Lechevallier
Administration Anne Delépine – jusqu’au 30 juin 2022
Administration/Production/diffusion Frédéric Cauchetier, Marie Pluchart et Julie Mouton / Triptyque production

Merci à Vasil Tasevski pour les petits systèmes ingénieux, les belles photographies et pour son soutien indéfectible au projet, depuis le début.
Merci aussi à François Marietta, Sylvain Levey, Chiara Marchese, Véronique Caye, Framboise Arsicaud qui ont croisé la route de cette création.

Recueil d’impressions

« A la fin  nous nous sommes regardées [Valérie Fratellini et moi] : « c’est un beau spectacle – très beau ! » Les textes de Marion, la voix profonde et vibrante de Fanny, le chant du violon, le quintet des femmes sur scène, le rythme qui laisse de la place pour penser, rêver, voir l’infime et le délicat, la lumière qui dessine des espaces dans le noir ou se diffuse dans les touffes colorées de la fumée, et puis le souffle aérien de l’ensemble, des premières ascensions sur le fil jusqu’à l’apothéose en trapèze volant, tout concourt à faire un beau, très beau spectacle ! C’est aussi l’aboutissement d’années d’un travail exigeant pour façonner le corps, la langue, le poème, la scène, en tenant tout ensemble, car qui connaît Marion sait qu’elle ne lâche rien ni personne, qu’en elle le soulèvement pour la liberté et la possibilité de créer est d’abord un soulèvement d’amour. On voudrait que tout le monde ait la chance de traverser les murs opaques, d’en ressortir touché et plein d’espoir, des plus jeunes au plus âgé·es ! »

“J’ai vu un spectacle hyper intéressant (…) d’habitude le fil ça peut être redondant mais là c’était impalpable, abstrait… et le trapèze ballant c’était incroyable… c’est tellement haut le level technique… que tu le vois même pas.”

Awa, lycéenne “option cirque” à Bayen, Châlons en Champagne 

 

“Belle perspective de l’amour, de l’être, du vivant… Je me suis envolée avec elles! Spectacle émouvant, ça m’a touché en plein coeur. Magnifique présence!”

Mona, spectatrice à l’Agora à Boulazac

 

“Je me demande si un spectacle a pu me toucher, me traverser autant que le vôtre. À mon sens, c’est un spectacle complet, si complet qu’il m’a envahie en me permettant de le poursuivre en moi-même.”

Michèle Koenig, professeur de lettres, Strasbourg

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